Le set à polenta et à minestrone de chez Lagostina : pour aficionados !
Y a pas à dire, l’Italie sait y faire en matière de carrosseries ! Même quand il s’agit de batteries de cuisine !
C’est encore le cas cette fois avec le « Set à polenta et à minestrone » de chez Lagostina (Linea Patrimonio, autrement dit collection Patrimoine) qui se compose d’un faitout (24 cm de ø, 5 litres), d’une spatule et d’une louche ! Un seul mot : superbe !
Mais je suis comme Saint-Thomas, quand il s’agit d’ustensiles qu’on me présente comme novateurs, je veux tester !
Surtout quand il est question de cuisine italienne car, ayant vécu en Italie près de 5 ans, la polenta et le minestrone, ça me parle !
Bon, comme je viens de le proclamer, rien à redire sur le design du faitout ! C’est un bel objet qu’on a envie d’avoir dans sa cuisine, plutôt bien en vue que rangé dans un placard !
Et quand on le soupèse, c’est du lourd ! Du beau matériau !
Vendu avec cet argumentaire :
– un design bi-matière (intérieur inox et extérieur inox poli miroir + bois de hêtre) très élégant ;
– un ustensile inédit « 2 en 1 » pour réussir à la perfection deux recettes ancestrales.
De fait, le faitout a une forme intérieure incurvée conçue pour remuer et verser plus facilement. Les angles intérieurs arrondis permettent de remuer facilement la spatule et d’éviter que la préparation n’attache.
Le fond en Lagoplan® est frappé d’une épaisse couche d’aluminium qui garantit :
– une surface de chauffe plus importante car l’aluminium remonte haut sur les bords de l’ustensile ;
– une répartition optimale et homogène de la chaleur sur tout le fond de l’ustensile ;
– une très bonne inertie qui permet, une fois le feu éteint, de finaliser des cuissons en douceur tout en économisant l’énergie.
Le polissage miroir reflète l’expertise de Lagostina dans l’utilisation de l’acier inoxydable. En plus de lui conférer un aspect élégant, le polissage optimise les propriétés anti-corrosives et anti-adhérentes de la marmite et améliore la longévité de l’acier lui-même. En outre l’acier 18/10 respecte la saveur des aliments.
Quant au couvercle double paroi, il est à la fois performant et élégant avec son bouton en bois de hêtre qui assure une bonne prise en main. Il permet surtout de laisser le plat reposer 10 à 15 minutes sans aucune déperdition de chaleur.
Enfin, ce faitout est accompagné d’une louche en inox pour servir le minestrone et d’une spatule en bois de hêtre pour brasser la polenta.
Passons maintenant à la fonctionnalité !
Je n’ai pas testé le minestrone car c’est une soupe d’été.
En revanche, j’ai voulu y préparer de la polenta.
Mais d’abord, il faut savoir qu’en Italie, dans l’Italie traditionnelle des mammas d’autrefois, la polenta se faisait cuire dans un chaudron en cuivre, longuement, sans jamais cesser de remuer pendant la cuisson.
Les restaurateurs ont même des chaudrons géants spéciaux munis d’une pale intérieure automatique qui évite l’huile de coude.
Mon premier problème a donc été de trouver de la « vraie » polenta, c’est-à-dire de la semoule de maïs n’ayant subi aucun traitement pour accélérer la cuisson. Quasiment impossible en France où l’on ne trouve que de la polenta instantanée, à moins bien sûr d’aller la chercher à Pétaouchnok ! Et d’ailleurs, si vous avez des adresses, ça m’intéresse !
Mais j’ai vraiment été surprise de constater que même chez les « Italiens » — j’en ai fait plusieurs — c’est une denrée rarissime !
Ce qui veut sans doute dire qu’avec l’émancipation de la femme, la mamma, même italienne a d’autres chats à fouetter ! La Dolce Vita est passée par-là !
Bon, j’ai quand même réussi à en dégoter un paquet et l’essai s’est révélé concluant si ce n’est qu’il a fallu tout de même beaucoup moins que 45 minutes de cuisson ! Je m’en félicite d’ailleurs car brasser la semoule pendant 20 minutes, c’est déjà longuet, d’autant que les éclaboussures sont traîtres.
Donc fonctionnalité de l’ustensile… oui, si le préposé à touiller est lui aussi fonctionnel !
Je l’ai testé également avec de la polenta instantanée, ça marche aussi mais sincèrement, n’importe quel faitout (ou même casserole) aurait pu convenir.




Reste la question du prix dont on peut dire sans exagération qu’il est élevé… même très élevé !
C’est vrai, la qualité n’a pas de prix !
J’ajoute aussi que finalement ce faitout peut servir à tout : les soupes vu le gros volume, mais aussi les plats mijotés.
Donc il ne risque pas de rester sur une étagère si vous rechignez à y faire la polenta.
J’émets juste une petite réserve quant à la spatule en bois de hêtre dont à l’usage, il me semble que les chants, pas assez polis, doivent très vite comporter des aspérités.
Pas si grave d’ailleurs car si la spatule vous lâche, je vous livre ce truc appris en Roumanie où l’on prépare la « mamaliga », qui est la variante roumaine de la polenta. Là-bas, on ne s’embarrasse pas d’une spatule, on scie un morceau de manche à balai de la longueur adéquate… et le tour est joué !
Un bel article donc, mais à réserver à ceux pour qui la cuisine est la pièce à vivre et qui veulent y montrer du beau matos !
Prix de vente conseillé : 200 € (casserole 24 cm, couvercle double paroi, louche, spatule, livret de 6 recettes).
Blandine Vié
26 février 2014 @ 9 h 17 min
Pour touiller on utilise aussi une branche de laurier bien polie.
26 février 2014 @ 18 h 13 min
Je ne mets pas en doute ce que vous dites mais il doit falloir une branche très grosse pour être efficace et résister à la pression de la masse de la polenta (donc très droite), et aussi très sèche, à la fois pour être suffisamment résistante (les jeunes branches sont souples) et pour ne pas communiquer leur parfum. Pas facile à trouver, ce me semble ?