Les volailles fermières d’Auvergne : bien élevées, elles font de belles recettes et de belles assiettes
Ce n’est pas la première fois que je vous en parle car ce sont des volailles qui méritent vraiment l’attention car, bien élevées, elles sont de qualité et ont du goût. Un vrai bon goût.
Voici d’ailleurs les 4 piliers majeurs de la charte BEE Naturel qui viennent illustrer l’engagement de la filière agricole auvergnate :
— Le bien-être animal : mode d’élevage fermier soucieux du bien-être animal, abattage respectueux des volailles ; les volailles sont vraiment élevées en plein-air tout au long de la journée dans un espace clôturé et herbeux de 8800 m2 minimum (4400 volailles maximum soit 11 volailles au m2) ; à l’intérieur, elles disposent d’une litière de paille et des perchoirs ; l’abattage se déroule toujours avec une anesthésie préalable.
— La lutte contre l’antibiorésistance : démédicalisation en production animale (pas d’antibiotique ni de produits chimiques de synthèse), prophylaxie préventive à base d’huiles essentielles ;
— Traçabilité renforcée et accessible : mise en place d’un QR code qui renvoie sur la vidéo de l’éleveur qui a élevé la volaille concernée ;
— Biodiversité sur les exploitations : reforestation des parcours avec des arbres, arbustes et plantes mellifères, installation de ruches sur les parcours avec formation des éleveurs à apiculture, développement d’une agriculture durable et autonome.
Mais passons au déjeuner
Pendant que Marc Saulnier, Président du Syndicat de défense des Volailles Fermières d’Auvergne nous explique en détail tout ce que je viens de vous résumer, nous grignotons une délicieuse saucisse d’Auvergne puisque l’Ambassade d’Auvergne est un restaurant dont la vocation est de célébrer les produits d’Auvergne. Nous voilà en appétit.
L’entrée est un superbe pâté en croûte, préparé à base de poulet, de pintade et de foies de volailles (Volailles Fermières d’Auvergne évidemment), accompagné de pickles maison. C’est délicieux et la portion est plus que généreuse.
Déjà presque rassasiés, le plat de volailles étant accompagné d’un aligot — Auvergne oblige — on vient nous faire la démonstration à table qu’il file bien. C’est toujours spectaculaire.
Moelleuse et goûteuse, la chair du poulet jaune à l’ail noir est d’une justesse de cuisson parfaite, et cela va vraiment très bien avec l’aligot, association à laquelle je n’aurais certes pas pensé de prime abord. Un vrai régal ! Je n’ai qu’une petite remarque à faire : en principe, si c’est un suprême, il y a un petit bout d’os d’un côté du filet (le premier segment de l’aile). Certes, le terme suprême est plus flatteur mais en technique bouchère, ce n’est pas la même chose. Je vous explique ci-dessous la différence. Mais ne chipotons pas, on se régale. Voir la photo sous le titre. D’autant que le pinot noir 2020 de Marc Pradier, vin de pays d’Auvergne, lui faisait une escorte tout à fait appréciable.
Bien que nous fussions repus, une énorme portion de mousse au chocolat exactement comme je l’aime — et la fais — nous attendait encore, accompagnée de brioche. C’est donc bien lestés que nous avons terminé ce repas très réussi.
Je n’aurai qu’un conseil pour la fin : achetez les Volailles Fermières d’Auvergne en toute confiance !
Volailles Fermières d’Auvergne
SYVOFA
78, rue de Paris
03200 Vichy
www.volaiies-Auvergne.com
L’Ambassade d’Auvergne
22, rue du Grenier Saint-Lazare
75003 Paris
Blandine Vié