« Terres des Templiers » crée un Prix Littéraire
« Terres des Templiers »
(ex « Cellier des Templiers »)
crée un Prix Littéraire
Je fus récemment conviée (j’aime modérément ce verbe, mais bon…) à la sortie du livre « Secrets et mystères des Templiers », écrit par Gilles Van Grasdorff, lors d’un cocktail dans les superbes caves de la maison d’éditions « Les Presses du Châtelet ».
Je ne vous parlerai pas de ce roman aujourd’hui car je souhaite évidemment le lire afin de vous en faire (bientôt) la chronique. Je peux cependant vous dire que l’auteur est éminemment sympathique.
Les « Terres des Templiers » — vins de Banyuls et de Collioure — en ont profité pour rappeler que depuis 2013 le Cellier des Templiers a changé son nom en « Terres de Templiers », identité qui leur correspond mieux.
Ce leur fut également l’occasion d’annoncer la création du « Prix des Terres des Templiers du roman médiéval », ceci expliquant cela. Vous suivez ?
Et enfin l’opportunité de présenter leur collioure rouge « L’Or des Templiers » 2013, une cuvée numérotée spéciale créée à l’occasion de la parution de « Secrets et Mystères des Templiers ».
Personnellement, j’avais une raison supplémentaire de me rendre à cette invitation, c’était de revoir Jean-Daniel Belfond, directeur des Presses du Châtelet, chez qui j’ai commis un petit livre de trucs il y a 14 ans !
Mais parlons du Prix ! Il n’existait pas de prix récompensant spécifiquement une œuvre littéraire de fiction se déroulant au Moyen-Âge. Lacune comblée avec la création du Prix Terres des Templiers du roman médiéval, dont le premier lauréat sera connu dans un an, en mai 2016.
Étaient présents le romancier Romain Sardou, président du jury, l’historienne Joëlle Chevé, la coordinatrice du prix, Pierre Brunetti, le président de Terres des Templiers. Et bien sûr, Gilles Van Grasdorff qui a présenté son essai historique.
La cave Terre des Templiers, producteur de vins AOC Banyuls Grand Cru et Collioure (qui ne vend qu’en vente directe), a souhaité diffuser les valeurs des vins qu’elle affiche : fidélité, qualité, plaisir, hédonisme.
La participation au Prix est réservée aux auteurs publiés par un éditeur français, à raison d’un ouvrage par auteur et par session, rédigé en langue française et dont la publication a eu lieu entre le 1er janvier de l’année précédente et le 31 mars de l’année en cours. Les ouvrages proposés devront correspondre aux critères suivants : originalité de l’intrigue ; pertinence de la documentation et exactitude historique ; style littéraire dense et précis ; puissance et force d’évocation des idées ; excellence de la langue. Leur intrigue devra se dérouler entre l’an 500 et l’an 1500 de notre ère.
Pour mieux apprécier encore ces nourritures spirituelles, nous avons goûté à quelques vins de la cave, accompagnés de petits grignotages conçus pour les accords, notamment avec la gamme de VDN.
À l’apéritif, j’ai bien aimé le collioure blanc « Les schistes de Valbonne » 2013, proposé avec des gambas à la coriandre et du jambon cru.
Puis nous avons découvert le collioure rouge « L’Or des Templiers » 2013, un vin à la forte identité catalane avec lequel le boudin catalan (débarrassé de son fond de tartelette) faisait très bon ménage.
Pour les VDN, le banyuls blanc Ravaner 2012 et le banyuls ambré Roumani doré étaient escortés de saumon fumé — accord qui ne m’a guère enthousiasmée (mais le vin… si !) — et de foie gras (manquant terriblement de personnalité).
Ont suivi un banyuls rosé que j’aurais mieux vu sur des fruits rouges, un banyuls rimage et un un banyuls grand cru Président Henry Vidal, mariés à différentes mignardises au chocolat ou au citron pour des accords classiques ou insolites.
Pendant cette dégustation, j’ai eu le plaisir de discuter longuement avec Jauffrey Canier, maître du nouveau chai de la cave (depuis 2011) : « Le Mas Ventous ». Et nous sommes convenus que souvent, à part quelques accords exceptionnels, un verre de VDN se suffisait à lui-même et que, dans le cas du banyuls grand cru Président Henry Vidal notamment, un seul verre pouvait être le compagnon de toute une soirée, que le tête-à-tête était en lui-même porteur d’émotions.
Monique Bonaval-Jacquard
8 juin 2015 @ 9 h 12 min
Grand cru Président Vidal……….. une messe, une grand’messe !!!!!! je l’aime passionnément ce cru. J’aime énormément les Celliers des templiers pour en avoir goûté, acheté, acheté, acheté. Je vais y revenir à ces crus. Merci pour ce partage.
Damien
10 juin 2015 @ 17 h 21 min
Merci pour ce joli article que j’ai pris plaisir à lire. Et je suis heureux que la soirée et nos vins vous aient plu ! Amicalement, Damien (Terres des Templiers)
Nos mille-feuilles |
26 septembre 2015 @ 6 h 01 min
[…] l’égide de Philippe Brunetti, son directeur général.Souvenez-vous, c’est là : http://gretagarbure.com/2015/06/08/tout-frais-pondu-11/Eh bien, j’ai profité de l’été pour lire le roman de Gilles Van Grassdorff dont je […]