Remise de la Coupe du Meilleur Pot 2020-21 à La Bonne Franquette par l’Académie Rabelais
La Coupe du Meilleur Pot est attribuée par l’Académie Rabelais à un bistrot servant au comptoir des vins de qualité, choisis par le patron de l’établissement. Cette coupe est offerte au nom du patron de l’établissement. Celui-ci peut continuer à en faire état s’il continue à exercer le même métier ailleurs, mais son successeur n’y a pas droit.
Le bistrot montmartrois La Bonne Franquette dont je vous parle régulièrement a été le bistrot choisi pour l’année 2020 mais, pandémie et confinement obligent, la Coupe n’a pu être remise que le 30 septembre de cette année. Selon la tradition, elle a été transmise à La Bonne Franquette par Lionel Gilles, du bistrot Le Petit Vendôme, lauréat de la Coupe 2019.
La Coupe passe d’année en année de mains en mains, le récipiendaire conservant son diplôme, qui devient diplôme de bronze après dix ans de continuité, d’argent après vingt ans, d’or après vingt cinq ans.
Un peu d’histoire rapport à l’Académie Rabelais
Par ailleurs, l’Académie décerne aussi le prix Raoul PONCHON, représenté par un diplôme attribué à un restaurateur pour la qualité de son accueil et sa gentillesse. Et enfin, un diplôme particulier est attribué à un restaurateur ou à un Chef, lorsque les Académiciens considèrent que celui-ci est mérité par la haute qualité de sa cuisine. Il est rare car il n’est attribué qu’à bon escient.
La fête
La soirée fut très joyeuse et comme vous pouvez le constater sur la photo sous le titre, elle a commencé tôt dans la rue, en musique et avec le beau temps. Beaucoup d’amis étaient là, amis du quotidien, amis journalistes, amis dessinateurs, amis de l’arrondissement (maire et député du 18ème), nombreuses personnalités de la République de Montmartre (avec bien sûr en tête Alain Coquard et son épouse Marie-France), personnalités de la gastronomie (Jacotte Brazier, petite-fille d’Eugénie Brazier ; ou encore Colette Sibilia. de la célèbre charcuterie lyonnaise. Et bien sûr, des vignerons en pagaille. Je ne vais pas citer tout le monde, le beaujolais aidant, je risque des erreurs d’aiguillage ou des oublis dont je crains qu’ils pourraient me valoir des représailles. Ce qui est sûr, c’est que nous étions fort nombreux et tous heureux d’être là pour fêter ce bistrot mythique où la famille Fracheboud est tellement sympathique, accueillante (avec le cœur) et dispensatrice de gentillesse à la louche qu’ils auraient également mérité le prix Ponchon,
Les lauréats
Non seulement, cette coupe était méritée mais ce fut vraiment un plaisir de les voir la recevoir avec tant d’enthousiasme et un bonheur évident qui se lisaient sur leurs visages. J’aimerais ajouter quelque chose à propos de cette famille : chaque fois que je viens – et ça commence à faire quelques années –, je suis toujours « émotionnée » et attendrie de constater comment la transmission entre les parents (Patrick et Anne) et Luc s’est faite, chacun ayant une vraie place et une vraie joie de travailler ensemble. Leur harmonie est vraiment belle à voir et j’en suis chaque fois admirative.
Après cette petite digression personnelle que j’assume, je vais plutôt vous montrer quelques photos qui vous rendront mieux compte de l’ambiance que des mots.
Bon, comme vous l’imaginez bien, tout s’est fini par des chansons, et puis on a saucissonné et bu quekques verres qu’on n’a pas comptés parce que c’est bien connu, quand on aime, on ne compte pas !