Les VINS BLANCS…!
On ne boit jamais assez de vin blanc ! Ce n’est pas la première et ce n’est sûrement pas la dernière fois que vous m’entendez prononcer cette phrase. Je sais: quand j’écris, parfois je parle fort ! J’aime énormément les vins rouges, je suis souvent sensible aux plaisirs que procurent nos jolis rosés mais par-dessus tout, je suis presque toujours transporté par les joies plurielles, multiples, que dis-je, infinies vécues grâce aux vins blancs.
On ne boit jamais assez de vin blanc ! N’y a-t-il pas une compagnie, un temps, un lieu rêvés pour approcher l’accord parfait, plus facilement qu’avec des tanins plus ou moins intempestifs ou une sucrosité de grenadine par trop régressive…? La salinité d’une manzanilla de Sanlucar de Barrameda apostrophe avec complicité le jambon Iberico comme les anchois de Collioure, alors que le condrieu s’impose, volontiers solitaire, autoritaire et suave, pour et par lui-même. Un vieux chablis et des gambas à la plancha sont faits l’un pour l’autre, à l’évidence. Un muscadet, un picpoul de Pinet, un sylvaner, un jurançon bien sec sur un plateau d’huîtres de belles qualités sont merveilleusement assortis et le soleil est dès lors dans les coeurs. Devrai-je répéter ultimement l’accord incomparable de l’immense majorité des fromages avec l’éventail des vins blancs de toutes nos provinces laitières…? Les champagnes et les crémants de partout honorent toutes les tables bien ordonnancées et renforcent les effervescences communicatives des bonheurs simples…

– les pét’ nat’ pour les fêt’ nat’ (rhôôô…: les pétillants naturels pour les fêtes nationales !)
– et le crémant crémeux pour l’amant crevé
– au football, la bulle est belle quand on a le bol de voir la balle dans l’but !
– le Rolle sur le roc, c’est rock n’ roll
– et le Macabeu, macarelle !
– en Corse, le Vermentino convient au verbe de Tino
– si tu es perdu en Val de Loire, demande ton Chenin
– s’il te vient une idée noire, Chasselas !
– un coup d’mou ? l’amie Molette de Savoie
– que dit l’adage…? Toutes les Anglaises sont Roussanes ou Roussettes…?
– mais pas facile de dire très vite : Pinot blanc, pruneau cru…
– Colombine ne serait-elle pas une Folle Blanche cherchant son Colombard ?
– Muscat de lui ou Muscadelle ?
– Len de l’el, loin du coeur…
– Il ne faut pas dire : Clairette, je ne boirai pas de ton Grolleau, même si l’on est un vieux niais ou un sémillant Sémillon avec un foie gros et gras !
Bon, il faut que j’y aille, j’ai du lait sur le gaz…mais je vous fais confiance pour continuer cette consternante litanie !
ON NE BOIT JAMAIS ASSEZ DE VINS BLANCS !!!
Patrick de Mari
7 mai 2013 @ 9 h 07 min
Bel hommage aux blancs, toutes origines confondues, dés fois qu’on se méprenne sur mon propos.
Chez nous aussi on met le blanc en avant: en mai fais ce qu’il te plait ici on boit du Chardonnay
7 mai 2013 @ 17 h 09 min
Eh oui…!
Ce Chardonnay qui donne les meilleurs vins du monde !
31 décembre 2013 @ 10 h 12 min
Quelle gymnastique verbale, merci pour ce sourire du matin, objectif : bonne humeur atteint!
La chronique de Greta Garbure |
1 janvier 2014 @ 0 h 38 min
[…] • 7 mai : Jeux de quilles : Les vins blancs ! http://gretagarbure.com/2013/05/07/jeux-de-quilles-3/ […]
Un p’tit goût de revenez-y ! |
6 juillet 2014 @ 6 h 00 min
[…] http://gretagarbure.com/2013/05/07/jeux-de-quilles-3/ […]
Un p’tit goût de revenez-y ! |
25 janvier 2015 @ 7 h 02 min
[…] http://gretagarbure.com/2013/05/07/jeux-de-quilles-3/ […]
Dégustations |
29 août 2016 @ 6 h 01 min
[…] Et si ça vous amuse, d’autres articles sur le vin blanc :– Ah le picpoul : https://gretagarbure.com/2016/04/23/degustations-25/– Les vins blancs : https://gretagarbure.com/2013/05/07/jeux-de-quilles-3/ […]