Les Ombres – Musée du quai Branly – Paris
Les Ombres – Musée du quai Branly
Restaurant classique touristique
Paris 7ème
Ouvert en 2006 dans le Musée des Arts d’Afrique, d’Océanie, d’Asie et d’Amérique — ou plus exactement sur son toit —, l’endroit conçu par l’architecte Jean Nouvel fait évidemment rêver avec sa belle terrasse surplombant Paris.
Malheureusement, nous y avons déjeuné fin mai alors que le printemps qui aurait dû battre son plein depuis déjà fin mars n’avait pas encore vu passer le premier vol d’hirondelles. Pire, on se serait cru à la Toussaint tellement nous sommes arrivés trempés !
Par conséquent la magnifique terrasse était en fait transformée en piscine suspendue par une mousson inopportune et surtout imprévue sous cette latitude ! Et avec ses parasols en berne, « Les Ombres » portaient bien leur nom !
Mais nous ne saurions être blasés quand il s’agit de s’asseoir à table ! Aussi, c’est de bon cœur que nous avons concentré nos regards sur nos assiettes.
En choisissant pour commencer : un « pâté en croûte de tradition au foie gras de la maison Vérot, pickles et condiments » (26 €) et un « homard du Maine en salade façon niçoise » (43 €). Pâté en croûte et homard ! Serions-nous addicts ? Rien à dire évidemment sur le pâté en croûte de Gilles Vérot, réconfortant comme tout par ce temps hivernal.
La salade de homard — parfaitement de saison malgré les apparences — était quant à elle très agréable et roborative avec ses œufs de caille, ses morceaux de thon et son homard… entier ! Un seul petit reproche : les filets d’anchois non désarêtés — bon d’accord, c’étaient pas des poils de brosse à dents, mais tout de même… !
Pour suivre, nous avons flashé sur des « Belles langoustines, champignons des bois, jus de tête » (36 €) et un « Suprême de volaille blanche pochée, sauté d’asperges-cacahuète (29 €). Crustacés impeccables et gourmands d’un côté, texture de la volaille fondante de l’autre, mais hélas dominée par le goût de cacahuète rance de la sauce satay, ce dont a d’ailleurs convenu le chef Cyril Lenoir lorsque nous avons bavardé avec lui à la fin du repas. Il les avait goûtées le matin même et s’était fait la même réflexion que nous ! Mais alors pourquoi les avoir utilisées ?
Comme dessert, afin de faire léger — nous avions d’autres agapes prévues en soirée — nous nous sommes contentés — mais dans contentés, il y a… content ! — de fraises des bois-pistaches, sablé breton (15 € ), joli point d’orgue à notre repas.
Côté liquide, notre choix s’est porté sur une côte châlonnaise qui nous a accompagnés pendant tout le repas : un montagny 1er cru 2011 « Les Vignes Derrière » de Stéphane Aladame. Après un nez légèrement herbacé qui annonce une aimable fraîcheur, l’attaque en bouche est timide. Les arômes et la matière ne se livreront qu’après les entrées, tant pis pour elles !
Plus tard, sur les plats, le chardonnay s’est manifesté d’élégante manière mais avec une exubérance très retenue. Encore une bouteille ouverte trop tôt, comme presque toujours au resto !
Une adresse certes touristique — la clientèle est majoritairement étrangère —, mais qui propose des plats donnant une image chic et glamour de la France.
Invitation d’une attachée de presse.
Blandine & Patrick
Les Ombres
27, quai Branly
75007 Paris
Tél : 01 47 53 68 00
www.lesombres-restaurant.com
Ouvert 7 jours sur 7 de 12 h-14 h 30/ 18 h 45-22 h 30
100 couverts en salle.
100 couverts en terrasse.
Réservation indispensable.