Déjà impliqué dans la défense territoriale des forêts d’Amazonie, le gin Canaïma s’engage aussi localement pour la protection des abeilles
Son ADN
Le gin Canaïma est un gin premium produit dans la distillerie de Dusa, au pied de la Cordillère des Andes à La Miel, une région de l’état de Lara, au Vénézuela. C’est une marque familiale. Au total 19 plantes botaniques sont utilisées pour produire ce gin : 19 d’Amazonie, 1 de la région de Lara au Vénézuela où se trouve la distillerie, et 8 plantes de gin traditionnel qui — comme vous me savez certainement — doit son nom au genièvre.
De louables actions
Canaïma reverse 10% de ses ventes à Fundacion Tierra Viva et Saving the Amazon, toutes deux dédiées à la protection de l’Amazonie et de ses habitants. La Fundacion Tierra Viva s’efforce en effet de promouvoir le développement durable et la qualité de vie des tribus indigènes : http://www.tierraviva.org/ Quant à Saving the Amazon, elle combine la technologie, les applications mobiles et le potentiel humain des communautés indigènes pour lutter contre la destruction de l’Amazonie, notamment en faisant replanter des arbres par les indigènes — qui doivent s’en occuper 36 mois (pour que les arbres atteignent leur capacité de survivre) —, en les photographiant et les géoréférençant : www.savingtheamazon.org
Mais ce n’est pas tout !
Canaïma étend également son engagement envers la forêt amazonienne et ses communautés en s’engageant dans la protection des abeilles en Amazonie et dans le monde, en soutenant la création d’une école d’apiculture dans la forêt, et en adoptant une nouvelle initiative : « Bee kind with the Amazon » qui s’entend « Soyez gentil avec l’Amazone » à l’oreille mais où « be » s’écrit « bee », c’est-à-dire abeille. Ce jeu de mot pour faire valoir que les abeilles sont vitales pour la préservation de l’équilibre écologique et de la biodiversité de la nature. Car sur les 100 espèces végétales existantes qui fournissent 90% de la nourriture mondiale, plus de 70 sont pollinisées par les abeilles. En outre, elles favorisent la biodiversité, maintiennent l’équilibre de nos écosystèmes, contribuent à la santé alimentaire humaine et fournissent des emplois durables dans l’agriculture et d’autres secteurs. Or, nous dépendons de la survie des abeilles.
Pour la circonstance, Canaïma a même créé un cocktail symbolique mettant en valeur le miel toutes fleurs de Pierre, apiculteur de Ruches Villette.
Car en France, Canaïma et Duglas (l’exportateur) soutiennent les petits apiculteurs de la région parisienne.
Ma dégustation
C’est un gin complexe qui revendique l’héritage de la forêt tropicale amazonienne puisqu’en plus des 8 plantes traditionnelles indispensables à la fabrication du gin, 19 sont cueillies sur place à la main par les Indiens Pémons et la vingtième vient de la région où est implantée la distillerie. Les plantes sont ensuite macérées individuellement, puis distillées dans un alambic en cuivre de 500 litres. L’assemblage titre 47°.
Le nez propose des notes herbacées, des arômes de fruits tropicaux (orange, pamplemousse, fruit de la passion), un soupçon de caramel (caramel mou au lait) et des effluves de gingembre et de coriandre.
La bouche relaie les notes herbacées et fruitées (agrumes) du nez, avec un toucher de langue acidulé, une note légèrement boisée et un soupçon d’épices.
Il y a un bel équilibre et une belle longueur.
À boire nature sur glace, allongé de tonic ou bien sûr, en cocktails. Et vous aurez compris que ceux au miel lui vont particulièrement bien.
De 34,50 à 39,90 € selon le point de vente.
www.canaimagin.com