Défendre son « bout de gras »
Défendre son « bout de gras »
ou quand la cuisine pauvre enrichit notre vocabulaire !
Vous vous attendiez à un article de cuisine détox parce qu’on est le 26 décembre et qu’on a mangé assez riche comme ça depuis quelque jours ?
Auriez-vous oublié que vous êtes sur www.gretagarbure.com et que notre devise, c’est « Mets-m’en trop ! » !
Alors non ! Ni bouillon de légumes, ni diète, ni jeûne !
Car sur Greta Garbure, notre méthode, c’est l’homéopathie !
Soigner le mal par le mal !
On va donc à nouveau vous parler de gras !
Oui, parler, et même discuter le bout de gras… c’est exactement notre propos !

Autrefois chez les pauvres, le « bout de gras » était le morceau de lard que l’on enfermait dans une boule à trous (boule à épices ou à riz) afin de la tremper dans la soupe pour lui donner du goût… mais pas trop longtemps pour l’économiser. Il servait ainsi plusieurs fois de suite.
En langue d’oc on l’appelait « piqö-tzaï », ce qui signifie « pique et tire ».
Au XIXe siècle, le « bout de gras » prit le sens figuré d’intérêt d’où l’expression de « défendre son bout de gras » !
Et par glissement, au siècle suivant, on s’est mis à « discuter le bout de gras » !
Et comme vous l’avez peut-être remarqué, sur Greta Garbure… on adore discuter le bout de gras !
Blandine Vié