Champagne Gosset Grande Réserve : à boire au bout de l’an, au Nouvel-An… et pour accompagner la galette !
C’est un assemblage à majorité de pinots (pinot noit 45%, pinot meunier 10%) qui lui apportent un fruité tout en finesse et de chardonnays (45%) qui l’équilibrent, lui donnant élégance et minéralité. Les villages dont proviennent les vendanges sont Aÿ, Bouzy, Ambonnay, Le Mesnil-sur-Oger, Villers-Marmery. Mis en cave à la fin du printemps 2019, il y est resté 4 ans. Après dégorgement, les flacons retournent en caves pour s’y reposer au moins 6 mois.
Brut, il est dosé à 8 g/litre. Il titre 12°.
Ma dégustation
Sa robe est couleur de paille ensoleillée. La bulle est plutôt fine et dynamique.
Le nez évoque des arômes de tarte au citron meringuée puis de fruits jaunes (mirabelles) et enfin de prunes jaunes qui évoluent vers des notes miellées et toastées.
En bouche, l’attaque est complexe, riche et ronde avec de la tension. Des notes de fleurs blanches (aubépine) sont présentes, puis des notes d’agrumes s’y superposent. La finale est longue et conjugue aimablement amers et acidulés.
À table, c’est un champagne élégant d’une belle fraîcheur que l’on peut boire dès l’apéritif (avec des gougères ou des feuilletés apértiif au fromage) mais c’est aussi un champagne de gastronomie qui escortera avec bonheur un pâté en croûte, des bouchées à la reine, une tourte de volaille, des ris de veau et notamment une belle volaille qui peut avantageusement être crémée. S’il en reste pour le fromage et le dessert, osez-le sur du comté ou du parmesan, et même sur une galette des Rois, surtout si elle est fourrée à la crème d’amandes (la recette de Greta Garbure à paraître le 4 janvier) ou à la frangipane. C’est une bouteille que je qualifierais de « loyale ».
Champagne Gosset Grande Réserve brut
Prix conseillé : 50 €
En vente chez les cavistes