Prosecco rosé PERLINO : pur ou en cocktail !
Depuis quelques années, le prosecco a conquis la France par ses bulles, notamment avec la vogue du cocktail « spritz » dont vous retrouverez l’histoire plus bas.
La Maison Perlino, fondée à Asti en 1905 au cœur du Piémont par Giuseppe Perlino, reconnue depuis toujours pour la qualité de ses vins pétillants comme son Asti spumante (mousseux à goût de muscat pour accompagner les desserts), a élargi sa gamme au fil des années, d’abord avec un prosecco classique, puis avec un prosecco bio, et enfin avec un prosecco rosé qui apporte une touche de renouveau dans le monde des cocktails. Ce n’est en effet qu’en 2020 que les producteurs italiens de l’AOC Prosecco ont obtenu l’autorisation de le décliner en rosé pour répondre aux attentes des consommateurs.
Perlino Prosecco rosé répond rigoureusement au cahier des charges de l’appellation. Il est issu du subtil assemblage du cépage blanc Gléra et du cépage rouge Pinot noir, qui lui confère da belle couleur et son goût particulier.
Tous les raisins ont été récoltés dans les régions autorisées de l’appellation Prosecco (Vénétie et Frioul-Vénétie-Julienne), au nord-est de l’Italie.
Comme Perlino Prosecco Classique, Perlions Prosecco Rosé a bénéficié d’un procédé de fermentation spécifique, avec une prise de mousse longue en cuve close (méthode Charmat) et un temps de repos de 60 jours minimum, qui permettent d’offrir un vin complexe et structuré.
Il titre 11°.
Ma dégustation
Sa robe est d’une jolie couleur pétale de rose ancienne.
À l’ouverture, contente d’être libérée, la bulle est vive et tumultueuse. Mais elle s’assagit vite pour devenir régulière, fine et persistante, très agréable.
Au nez, on perçoit des arômes de petits fruits rouges.
La bouche est très acidulée et, malgré son côté extra-dry évident, ne manque ni de fraîcheur ni de délicatesse.
Son meilleur rôle est l’apéro, pur ou en cocktail, spritz en tête.
Pour un spritz rosé, mettre quelques glaçons dans un verre, puis verser 3 doses de Perlino Prosecco rosé pour 2 doses d’amer et 1 dose d’eau gazeuse. Incorporer une demi-tranche d’orange.
Ne tentez pas de le boire sur un dessert sucré, cela ferait ressortir son amertume.
Prix : environ 6 €, en vente en GMS
Pour mémoire, l’histoire du spritz original
Savez-vous ce que signifie exactement le terme « spritz » ?
Je vous raconte l’histoire ?
Au XIXe siècle, les Autrichiens avaient des vues sur Venise, ville à la position stratégique qu’ils tentèrent d’investir à plusieurs reprises. Or, quand les soldats autrichiens s’arrêtaient boire dans les tavernes, ils étaient rebutés par le taux d’alcool du vin. Ils prirent alors l’habitude de demander que l’on « asperge » ces vins d’eau. Et c’est de ce geste — spritzen en allemand — qu’est né le spritz, alors composé de vin blanc et d’eau gazeuse. Cet usage est d’ailleurs toujours pérenne à Trieste, avec du vin rouge ou du vin blanc, de même qu’en Europe centrale, dans les pays ayant connu la domination autrichienne (Roumanie, Moldavie, Hongrie) pour le vin blanc.
Quant au cocktail spritz, il est apparu au début du XXe siècle, avec la naissance des amers à base de racines et d’écorces d’agrumes mais aussi de l’eau de Seltz.