L’Enoteca, restaurant italien « pour de vrai », dans l’assiette et dans le verre, Paris 4ème
Nichée au cœur du marais, L’Enoteca — en français L’Œnothèque — est, comme son nom l’indique, on restaurant qui fait la part belle aux vins italiens. Depuis 30 ans, c’est même une institution en la matière. Elle a d’ailleurs été élue meilleure cave de vins italiens à plusieurs reprises. Les sommeliers de l’Enoteca — avec à leur tête Margerita Sala — vous proposent ainsi on choix exceptionnel de 400 étiquettes issues des plus beaux vignobles d’Italie, vins qui puissent s’accorder avec les plats du chef Emanuele Tamussi. Cette connaissance des vins implique aussi le savoir-faire de nombreux cocktails.
Une fois n’est pas coutume, puisque le vin est le leitmotiv de ce restaurant, rendons-lui d’abord hommage, vin qui, en plus de figurer dans des armoires à vins de la salle, occupe aussi une très belle cave.
Avec ma camarade de jeu, plutôt qu’un cocktail, nous préférons un verre de vin blanc en apéro. Il fait très chaud, nous sommes installées à l’une des tables en extérieur, ce qui va nous permettre de profiter du beau temps tout en choisissant tranquillement notre menu. Sur les conseils de la sommelière, nous nous mettons d’accord sur un vin blanc d’Ombrie, un Arquata 2020 de la maison Ardanti. Parfait pour se préparer les papilles.
Pour les antipasti, notre choix se porte respectivement sur un « Vitello tonnato » (18 €) pour ma commensale et sur une « Salade de poulpe et légumes croquants » (24 €) pour moi. Comme on peut le voir sur la photo sous le titre, le vitello tonnato est un plat en soi, aussi beau à voir que délicieux à déguster. La cuisson du veau est parfaite et la sauce au thon aussi, onctueuse mais non grasse. Dans ma salade de poulpe, les légumes, effectivement très croquants, dominent ainsi que la sauce abondante, ce qui étouffe un peu le poulpe, mais le goût est là.
Sur ces entrées, nous avons continué avec un vin blanc : mon accompagnatrice est restée sur le même vin tandis que j’ai choisi un Lugana, vin blanc trebbiano di Lugana (au sud du lac de Garde en Lombardie) 2021, avec du corps et un fruité persistant tout à fait bienvenu sur mon plat.
Pour les primi piatti, mon amie a opté pour des « Fettucine à la truffe et aux copeaux de parmesan » (28 €), tandis que j’ai préféré ignorer pasta et risotto pour un « secondo piatto », vrai plat de viande, une « Côte de veau panée à la milanaise, pommes de terre grenaille et salade verte » (34 €).
Au dire de ma camarade, les pâtes étaient délicieuses. Ayant vécu 5 ans en Italie, je ne les ai pas goûtées car je m’en fais souvent à la maison (quoique sans truffe !). Quant à ma côte de veau, d’exceptionnelle taille, elle était excellente, épaisse et moelleuse à cœur avec une panure dense mais légère et croquante au palais, ce contraste bonifiant encore la viande dont le chef maîtrise sans conteste les cuissons, qu’elles soient servies froides ou chaudes. Mes petites pommes de terre et ma salade, servies à part l’accompagnaient parfaitement mais j’ai oublié de les photographier.
Sur ces deux plats nous sommes passée au rouge : Chianti classico 2016 Isodi de très bonne facture pour accompagner les fettuccine, et Guancianero (ce qui signifie Joue noire), vin rouge de Sicile non filtré pour escorter mon assiette. Les deux avec bonheur.
Nous n’avons plus vraiment faim pour un dessert mais ma comparse craque tout de même pour un tiramisù au café et au marsala (comme il se doit), classique entremets italien dont le nom signifie « remonte-moi », tandis que très intriguée par une « Aubergine confite ou Corleone » (13 €) je tiens absolument à goûter. J’adore de toute façon l’aunergine dont le nom italien « melanzana » signifie « pomme malsaine », nom qui lui fut donné au temps ou les Solanacées — tout comme la pomme de terre — avaient mauvaise réputation. Le tiramisù est classique et l’aubergine tout à fait étonnante, se prêtant particulièrement bien à ce jeu culinaire mais trop riche après ce que nous avons mangé, aussi je cale. Mais je m’octroie un petit verre de grappa Poli pour activer la digestion.
Très belle expérience gustative, beau moment festif, et pour moi très agréables souvenirs me remémorant mes années passées en Italie. Une adresse à inscrire sans faute sur ses tablettes, d’autant que le service est à la fois diligent, très gentil et très attentif et que l’Enoteca est ouverte le dimanche, ce qui n’est pas si fréquent à Paris.
Que du bonheur donc, selon la formule consacrée.
Invitation d’une attachée de presse
L’Enoteca
Angle de la rue Saint-Charles et de la rue Saint-Paul (quartier du Marais, entre Bastille et Saint-Paul)
75004 Paris
Tél. 01 42 78 91 44
Courriel : enoteca@enoteca.fr
Site : www.enoteca.fr
Ouvert du lundi au samedi de 12 h à 14 h 30 et de 19 h 30 à 22 h 30 et le dimanche de 12 h à 23 h