Journée mondiale sans Facebook
Quel malheur ! Cette chronique ne sera jamais lue puisque c’est aujourd’hui la journée mondiale sans Facebook.
Nous avions pourtant prévu de vous proposer des articles vachement sympa dont nous avons le secret : mettre la mécanique quantique à la portée des caniches abricot ! Une grande enquête : « Est-ce que plus on pédale moins vite, moins on avance davantage ? » Ça c’était un challenge ! Nous notre truc, c’est la vulgarisation des sujets les plus ardus, nos lecteurs l’ont bien compris.
Nous ne nous contentons pas de nous promener dans le politiquement correct ou de commenter la télé-réalité. Non ! Comme il se disait pendant l’ Occupation : « Nous sommes partout ! »
Et puis, patatras, arrive la Journée mondiale sans Facebook ! Autant dire que c’est le monde qui se dérobe sous nos pieds. Ce voile noir qui s’abat sur l’actualité, c’est une bête hideuse qui nous tire vers le néant.
Cette soudaine sensation de ne plus exister pour personne n’est supportable que si l’on est persuadé que le rideau se déchirera à minuit, laissant passer enfin la lumière de la connaissance. Nos ambitions se feront jour à nouveau et ce croche-pattes existentiel ne sera plus qu’un horrible souvenir. « Faisons un rêve » disait Sacha Guitry.
– Rêvons donc que tous nos « amis Facebook » deviennent des amis.
– Rêvons de boire un jour toutes les bouteilles dont nous voyons les photos défiler sur nos fils d’actualités.
– Rêvons que les restaurants soient toujours bons.
– Rêvons que les restaurateurs aiment le vin et respectent donc les vignerons et les clients (heureusement, il y en a !).
– Rêvons à des dégustations de rêve.
– Rêvons à des co-lunchings conviviaux.
– Rêvons de partager nos rêves.
– Rêvons que nos pages et blogs soient de plus en plus likés, aimés, cliqués et notamment :
www.gretagarbure.com
www.facebook.com/GretaGarbureMagazine
– Rêvons que nos chroniques, billets, critiques, compte-rendus, entrevues, actus correspondent à nos attentes ou vous surprennent… « en bien » !
Tous ensemble, gardons l’espoir chevillé au corps de lendemains qui chantent (et pourquoi pas dès vendredi matin — un coup de mars et ça repart ! —) après cette dure journée mondiale sans Facebook.
Patrick & Blandine