Les Volailles Fermières d’Auvergne
L’Auvergne a développé une tradition de volailles de qualité depuis la fin du XIXe siècle. Tradition qui perdure aujourd’hui avec les « Volailles Fermières d’Auvergne », gratifiées d’un Label Rouge et d’une IGP (indication géographique protégée). Poulets, pintades, poulardes, chapons ou dindes (en fin d’année) ont en effet de quoi régaler les gros consommateurs que nous sommes puisque la consommation de volailles en France atteint 26 kg par an par habitant. La France est d’ailleurs le 2ème producteur européen et l’Auvergne le 5ème bassin de production Label Rouge de l’hexagone.
La filière avicole auvergnate, sous signe officiel de qualité, se compose de 350 éleveurs Label Rouge, 8 accouveurs, 4 fabricants d’aliments et 5 abattoirs. Au total, cela représente 950 personnes.
Réputées pour leur saveur, les volailles fermières d’Auvergne affichent des qualités organoleptiques avérées : chair ferme et goûteuse adhérente à l’os, couleur attirante, os plus fermes, moins de perte d’eau à la cuisson, moins de lipides et plus de protéines dans la chair. Elles sont d’ailleurs régulièrement récompensées, notamment au Concours Général Agricole.
Par ailleurs leurs conditions d’élevage sont fixées par un cahier des charges très strict qui assure à la fois un produit de qualité supérieure mais qui, indirectement, favorise auss un mode d’agriculture durable, soucieux de l’environnementet du bien-être animal.
En effet, Les Volailles Fermières d’Auvergne prônent :
1) Un mode d’élevage fermier :
– Le respect de l’animal puisque les volailles vivent en plein-air toute la journée (espaces herbeux ou forestiers). La nuit, elles dorment dans des bâtiments de faible densité.
– Le paysage et l’environnement sont préservés car les exploitations ont une taille limitée. Les poulaillers sont isolés, il y a des plantations d’arbres et de haies sur le parcours, le fumier est naturel, l’alimentation est à base de céréales produites localement, le mode d’élevage est moins exigeant en énergie.
– Les éleveurs contribuent à maintenir la sélection génétique des races rustiques choisies pour leur croissance lente, leur adaptation à l’élevage en plein-air et la qualité de leur chair. Les labels ont ainsi permis le sauvetage d’anciennes souches locales.
– La filière permet le maintien d’un tissu rural riche d’exploitations à taille humaine.
2) La prévention par les plantes :
Les productions de volailles fermières bio ont opté pour la démédicalisation. Les volailles sont élevées en l’absence d’OGM et de produits chimiques de synthèse, dont les antibiotiques utilisés en médecine humaine. Cela sera bientôt étendu à tous les élevages.
La traçabilité
Par ailleurs, originalité de ces produits, pour garantir leur traçabilité, l’étiquette cite nommément le producteur qui a élevé la volaille et grâce à un QR Code, vous pouvez voir une petite vidéo de 46 secondes où il s’exprime et vous montre les volailles et leurs conditions d’élevage.
N’hésitez donc plus :
– La pintade est abattue à 94 jours et sa date de consommation est de 11 jours maximum après abattage et conditionnement sous film.
– Blanc ou jaune, le poulet est abattu entre 81 et 90 jours, soit deux fois plua qu’un poulet de qualité courante. Sa date limite est de 10 jours.
– Le chapon est élevé 5 mois minimum et sa date limite est de 15 jours maximum.
– La poularde est élevée 120 jours et son délai limite est de 15 jours.
– La dinde de Noël naît au plus tard au mois de juin. Elle est abattue à moins de 20 semaines, soit deux fois plus tard qu’une dinde de qualité moyenne. Son délai de consommation est de 15 jours.
Et côté gourmandise?
Comme on le voit, que ce soit Pierre Gagnaire ou Michel Roth chez Lasserre, de grands chefs étoilés n’ont pas hésité à cuisiner ces volailles dont le goût, la fermeté et la jutosité ont du répondant dans l’assiette et devraient faire la réussite de vos beaux dimanches et des périodes festive.