1855.com : le changement, c’est maintenant !!!

Ouf ! J’avais peur qu’ils fassent profil bas, amende honorable, qu’ils battent leur coulpe, voire qu’ils présentent leurs excuses. Mais il est vrai que ce n’est pas le genre de la maison ! Des maisons, devrais-je dire. Car on envoie son chèque à chateauonline.com, caveprivee.com encaisse les sous, mais c’est 1855.com qui s’excuse de ne pouvoir livrer le vin commandé. La bande des trois se renvoie la balle encore plus efficacement que les joueurs du PSG.

Au bout de quelques années de procédure, elles perdent tous leurs procès mais tardent à s’exécuter. Les huissiers reviennent bredouilles car l’argent ne semble circuler qu’en interne !
Voilà, pour faire court, l’arnaque initiale.
On se dit alors que la Justice va mettre de l’ordre dans cette pétaudière et empêcher que ce système ne perdure. Eh bien pas du tout, tout continue comme si de rien n’était.

Pour nous autres, les cochons de payants, une solution consisterait d’abord à dénoncer ces pratiques dès que le mot « vin » est prononcé dans un dîner en ville ou au cours d’une mangeaille entre copains. De façon à alerter les sourds et les malvoyants sur l’aberration qu’il y aurait à envoyer son argent sans un espoir de retour supérieur à l’investissement dans un ticket d’Euro Millions. La Presse dans son ensemble doit évidemment poursuivre et intensifier son devoir d’information, singulièrement sur le dernier avatar qui nous fait hurler de rire tant la ficelle est grosse comme un câble de marine : le changement de dénomination sociale qui devient désormais Héraclès !

Il est vrai que la rime avec son nom romain Hercule eut été trop évocatrice du sort réservé à ses meilleurs clients !!! À ce héros mythologique bien connu pour ses 12 Travaux, on pourrait juste en suggérer un treizième qui consisterait à respecter une véritable « orthodoxie » commerciale. À moins que leur nouveau slogan ne devienne :
« Allez vous faire boire chez les Grecs ! »

Après avoir nettoyé les écuries d’Augias, on peut bien nettoyer ses comptes courants !
Et quand on a rapporté les pommes d’or du Jardin des Hespérides, on doit savoir livrer quelques caisses de vin !

Patrick de Mari

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