Si vous n’aimez pas les huîtres, serez-vous frappé(e) d’ostracisme ?

Non, bien sûr ! Surtout parce que ça nous en fera plus…
Néanmoins, y a quand même un rapport entre les huîtres et l’ostracisme ! Eh oui !

Parce que figurez-vous que dans l’Antiquité, chez les Grecs, et plus précisément au Ve siècle avant Jésus-Christ, il existait à Athènes une procédure de bannissement de dix ans que l’Ecclésia (l’assemblée des citoyens) infligeait par vote aux citoyens dont on craignait la puissance ou l’ambition politique. Or, à l’origine, on ne votait pas avec un bulletin… mais avec une coquille d’huître (du grec « ostrakon » et du latin « ostrea ») !

Elle fut remplacée plus tard par un tesson en céramique — auquel on conserva le nom d’ostrakon — sur lequel on écrivait le nom de la personne bannie puis que l’on cassait en deux. À l’issue de la période du bannissement (jamais supérieure à 10 ans), on réunissait les deux moitiés du tesson.
On a donc rajouté le suffixe « isme » à cette huître pour former le mot ostracisme qui est resté dans le langage courant.
Ce serait peut-être bien de refaire ça avec certains en politique, non ?

Vous avez tout compris ou vous avez le QI d’une huître ?
Bon, moi en tout cas, je suis comme Léon-Paul Fargue :
« J’adore les huîtres : on a l’impression d’embrasser la mer sur la bouche ! »

17 juin 2015 @ 7 h 38 min
Et c’est encore meilleur, l’huître, avec le poivre du moulin en lieu et place du citron ! 😉
17 juin 2015 @ 7 h 39 min
Sont-ce des Gillardeau qui ont posé pour l’illustration ; elles ressemblent à mon repas de hier soir ?
Pas besoin de demander à Gretagarbure son opinion sur la réforme des collèges, la précision des articles donne la réponse !
17 juin 2015 @ 8 h 27 min
Michel, j’y mets moi aussi du poivre. Mais ce n’est pas moi qui prépare les plateaux !
En plus, ce plateau-là, nous l’avons dégusté ensemble aux Halles de Sète !!! 😉
17 juin 2015 @ 8 h 33 min
Non Michel, ce sont des huîtres de Bouzigues (Crassostrea Gigas) élevées à Loupian, dans l’Hérault.
Producteur : Phillipe Vaudo.
17 juin 2015 @ 9 h 21 min
Normal, manger local à Sète… Avec un Picpoul de Pinet ?
17 juin 2015 @ 9 h 22 min
Absolument !