Lison de Caunes
Lison de Caunes,
artisan en marqueterie de paille,
choisie par le « Balvenie Tour 2014 »
pour sublimer
son « Single Malt Portwood 21 ans »
Voilà un cocktail où je ne regrette pas d’être allée !
1) Parce que l’attachée de presse est une copine !
2) Parce que j’aime le whisky !
3) Parce que j’aime le whisky « The Balvenie Portwood 21 ans » même si je suis habituellement plus encline à boire des whiskies tourbés.
4) Parce que j’ai trouvé l’endroit charmant ! Cette petite cour pavée avec sa charmille en raisin chasselas, c’est une oasis rare et paisible en plein Paris !
5) Parce que Lison de Caunes s’est révélée être une interlocutrice passionnée et passionnante ! Et vous me connaissez, je ne m’enthousiasme pas facilement…
6) Parce que j’ai trouvé l’objet d’art réalisé beau et cohérent ! Et ce n’est pas si fréquent !
Bon, tout ça, c’est un peu dans le désordre !
Parce que lorsque je suis partie — il est vrai que j’avais goûté le whisky bien comme il faut ! — j’étais vraiment tombée sous le charme de Lison et de son travail !
Mais trêve de billevesées !
(Quoique, lorsque vous saurez que « billevesée » vient de l’ancien français « cornemuse » (de « beille » = boyau et de « veser » = « gonfler »), vous serez d’accord pour dire avec moi que je ne suis pas hors-sujet et que l’Écosse n’est pas loin, non ?)
C’est vrai que j’aime le whisky ! Mais pas tous !
Et c’est vrai que le lieu m’a envoûtée !
Mais surtout, j’adore les métiers où l’on travaille à la fois avec sa tête et avec ses mains !
Bon, il faut encore que je vous fasse une confession.
Jamais, au grand jamais, je n’avais entendu parlé de… marqueterie de paille !
Ou plutôt, j’étais comme Monsieur Jourdain, j’en avais déjà vu — notamment des panneaux de la période des Années Folles — mais sans savoir que c’était fait avec de la paille !
Et là… admiration !
Car c’est un travail… admirable !
La démarche
The Balvenie est une distillerie qui cultive elle-même une partie de son orge, qui possède ses propres aires de maltage, qui emploie son propre chaudronnier, possède ses propres tonneliers, et bénéficie de la longue expérience de David Stewart, maître de chais gardien des traditions depuis 1974.
Pour toutes ces raisons, Damien Anglada, l’ambassadeur de la marque en France, est parti à la rencontre du haut artisanat français à travers un tour de France de dégustations : « The Balvenie Tour ». C’est à cette occasion qu’il a rencontré Lison de Caunes, Maître d’Art 1998 en marqueterie de paille.
L’œuvre
The Balvenie a voulu mettre en commun ses savoir-faire avec ceux de Lison de Caunes pour réaliser une œuvre d’art venant magnifier le prestigieux PortWood 21 ans. Une édition limitée à seulement 3 exemplaires.
La superposition des savoir-faire The Balvenie rappelle la virtuosité de Lison de Caunes à superposer elle aussi les enduits, les couches, les glacis, les vernis pour pratiquer son art.
Mis en scène sur un design de Patrick Daumont, l’œuvre se révèle être une allégorie de la genèse de ce grand malt.
Les différentes séquences de sa création se superposent elles-mêmes en 5 disques excentrés et s’articulent pour donner une lecture originale et symbolique du 21 ans, à travers la bouteille et les étapes de son aboutissement. Comme une sorte de kaléidoscope où l’orge, son maltage, les alambics en cuivre, le vieillissement en fût de chêne et le finish en fût de porto ont été sa source d’inspiration créative.
L’artiste
Après des études à l’Union Centrale des Arts décoratifs, Lison de Caunes décide de perpétuer la tradition de son grand-père, le décorateur André Groult.
Elle réhabilite ces pratiques poétiques en restaurant les meubles et les objets du 17e siècle jusqu’à la période Art Déco.
Dans son art, elle utilise de la paille de seigle qui est cultivée et récoltée à l’ancienne.
Un travail magnifique qui demande patience et passion !
« Parent pauvre de la marqueterie de bois, la marqueterie de paille fut utilisée aussi bien par de brillants marqueteurs que par les religieux, les marins et les bagnards. Elle a donné lieu à un artisanat très riche dès le XVIIe siècle, en particulier en France.
À partir d’une matière première abondante et peu coûteuse, la paille de seigle, les artisans ont créé des pièces et des meubles pleins de poésie.
Elle fut remise au goût du jour pendant la période Art Déco et les décorateurs les plus prestigieux lui redonnèrent ses lettres de noblesse.
Aujourd’hui, la paille renaît d’un long sommeil et intéresse de nouveau les décorateurs et les designers français et étrangers » m’explique Lison de Caunes qui collabore avec eux pour créer des meubles contemporains et des décors muraux, pour des particuliers ou des lieux publics de prestige.
Je vous encourage vivement à découvrir son travail :
Ateliers Lison de Caunes
20-22, rue Mayet
75006 Paris
Tél : 01 40 56 02 10
www.lisondecaunes.com
Le whisky Portwood 21 ans The Balvenie
C’est un single malt qui a démarré sa maturation dans des fûts traditionnels. Pendant 21 ans.
Il a été ensuite placé quelques mois dans des fûts ayant contenu des portos prestigieux pendant une période de 30 ans, ce qui apporte au whisky son caractère complexe, son nez de fruits et de raisin mûr que sous-tend une note sèche de noisette, sa bouche crémeuse et suave avec des notes fruitées, miellées et épicées, et une finale longue, douce, teintée de noisette.
« J’ai eu le privilège de pouvoir l’aimer » aurait dit le poète.
Ne m’en tenez pas rigueur.