LES ROSÉS DE TABLE
Deuxième partie d’une dégustation importante, mais hélas, pas exhaustive.
Voir la première partie ici : http://gretagarbure.com/2013/07/28/jeux-de-quilles-7/
Nous avons fait l’impasse sur certains très beaux rosés de Provence que nous regoûterons l’année prochaine.
Ils sont connus et reconnus, peut-être pas indiscutables (aucun vin ne l’est) mais tous de très grande qualité.
Pour mémoire :
– Château de la Bégude,
– Château Roubine,
– Château Sainte-Roseline,
– Château Sainte-Marguerite,
– Château Minuty,
– Château d’Esclans,
– Domaine Ott,
etc. etc.
Nous n’avons pas eu l’occasion de déguster le rosé d’Angelina et Brad, mais nous l’aurions fait sans a priori.
– VDP des coteaux de l’Ensérune, Domaine de Cibadies. Voilà un vin raisonnable, puissant mais civilisé, avec des senteurs d’agrumes, de fleurs, de mangue et de litchi, d’un excellent rapport qualité/prix : 3,40 € en GD.
– Côtes-du-Roussillon Château de Jau. Très sombre de pelage, presque comme un clairet bordelais, on lui trouve des arômes nets alliés à une vivacité qui réveille bien les papilles et escortera avantageusement tous les poissons simplement cuisinés : 7,95 €.
– Côtes-du-Roussillon Mas Amiel « Altaïr ». À l’opposé du précédent, cet Altaïr présente une robe extrémement pâle qui évoque plutôt même un vin blanc ! Il est fin, ciselé, légèrement acidulé, et on le sent capable d’affronter de belles viandes de bœuf ou de broutard. En bouche, la matière est importante et la finale longue. C’est un très joli vin de repas ensoleillé : 18,50 €.
– Côtes-de-Provence Château Ferry-Lacombe « Fidis ». Vin de barbecue ou de plancha, il ne ménage ni sa puissance ni sa complexité. Il faut donc le confronter à des entrées épicées (plus anchois de Collioure que tomates-mozza), et des viandes bien poivrées : 10,90 €.
– Chinon Château de la Grille, carrément mine de crayon, pierre à fusil dès le reniflage de rigueur, mais aussi un fruité fin et délicat. C’est un de nos rosés préférés grâce à son équilibre qui lui permet de faire merveille tant sur les tapas de l’apéritif que sur le poisson grillé ou une une belle viande. Beaucoup de fraîcheur en bouche et une structure élégante qui augure d’un bon moment de communion autour de cette jolie bouteille… et de ses sœurs : 9,50 €.
– Bandol Château de Pibarnon : un grand vin parfaitement équilibré grâce à la puissance du mourvèdre et à la fraîcheur du cinsault. Une complexité qui accompagnera avec bonheur la cuisine parfumée de la Méditerranée. Un loup au fenouil ? Une viande grillée aux herbes de la garrigue ? 21 €
– Tavel Domaine Maby « La Forcadière ». Très joli fruité rouge en bouche. On voit bien une jatte de fraises juste rehaussées de quelques tours de moulin à poivre… Un dessert de rêve avec ce joli tavel : 8,70 €.
– Côtes-de-Provence Château d’Astros « Minuit Rose », vendanges nocturnes. Très riche en sensations sucrées, il terminera le repas sur les tartes aux fruits d’été ou des salades du même nom. Grosse densité d’arômes de fraises, framboises, groseilles. Tout en rondeur. À éviter à l’apéro : le vin qui passe derrière lui est mort ! 15 €.
Patrick de Mari
lepicurieuxblog
8 août 2013 @ 11 h 15 min
Et les rosés du Luberon?
gretagarbure
8 août 2013 @ 15 h 38 min
De bien bonnes fréquentations, Soize ! Nous n’avons pas goûté le château de Berne cette année mais sûrement l’année prochaine. Merci de nous le rappeler !
gretagarbure
8 août 2013 @ 15 h 43 min
Pour tout dire, certains blancs et plusieurs rouges nous ont séduits et nous dirons bientôt ici tout le bien que nous en pensons. En revanche, aucun rosé ne nous a semblé incontournable, en dehors de leur région de production qui représente leur marché naturel.
SOIZE
8 août 2013 @ 14 h 40 min
Pitchoune, je jouais à la roubine et repassais par le château de Berne pour aller à la cave de la rose trémière (….soupir ) !