Le sandwich, c’est plus aristocratique qu’on ne croit !
Eh oui ! Car ce serait le valet de chambre de John Montagu, comte de Sandwich (quatrième du nom), un joueur invétéré incapable de quitter sa table de jeu pour manger, qui aurait inventé de nourrir son maître en lui servant des nourritures diverses entre deux tranches de pain beurrées.
D’où le nom de sandwich !
Cela dit, depuis les temps les plus reculés, pains et galettes ont longtemps constitué l’ordinaire du peuple, qui mettait dessus ce qu’il pouvait… et la plupart du temps sans beurre !
Ainsi en est-il du casse-croûte ouvrier, des tartines paysannes, du pan bagnat niçois, des galettes bretonnes… et même de la pizza qui n’était à l’origine qu’une galette badigeonnée de sauce tomate !
Rappelons qu’un vrai sandwich se doit d’avoir ses deux moitiés beurrées — ce que beaucoup de bistrotiers oublient ! — car le but du beurre est d’assurer l’imperméabilité afin que la garniture ne se dessèche pas.
Le sandwich favori des Français reste l’indétrônable « jambon-beurre », encore appelé « parisien ».