LE CODE DE LA CROÛTE
— Avant de casser la croûte, les estomacs doivent être en bon état et pas trop gonflés.
— En cas d’éblouissement devant un plat particulièrement bien présenté, les clients réduiront leur vitesse d’absorption.
— Téléphoner en mangeant : 1 point.
— Sur la route comme pour le kir, attention au cassis.
— Quand il fait très chaud, veillez à changer souvent les cornets de glace.
— Après une entrée copieuse, il n’est pas rare de caler en côte (de bœuf).
— Attention à l’angle mort qui peut masquer l’arrivée à votre hauteur d’un bar de ligne alors que vous n’avez pas encore fini vos coquilles Saint-Jacques.
— La distance d’arrêt d’un gros mangeur correspond à la quantité de nourriture engouffrée pendant son temps de réaction.
— Le code de la croûte a fixé une règle très précise. L’intervalle de sécurité minimum à ménager entre deux plats doit être… raisonnable, afin d’éviter des télescopages.
— On peut se servir de repères visuels tels que le plateau de fromages et la farandole des desserts qui ne devraient jamais se situer dans votre ligne de tentation.
— Même si l’on a une bonne descente, il faut savoir freiner son enthousiasme à la commande, qui pourrait vous faire embrayer sur une consommation excessive.
— Ne jamais doubler le chariot de fromages.
— Tenir compte des signes avant-coureurs d’endormissement à table tels que battements, picotements, puis fermeture des yeux, qui peuvent aller jusqu’au basculement soudain du haut du corps vers l’avant et l’atterrissage inopiné de la tête dans l’assiette de soupe (toujours se souvenir que l’airbag n’est pas fourni).
— Il convient de rappeler aux conducteurs d’engins et aux utilisateurs de véhicules que l’abus de couscous royal (boulettes, poulet, merguez, mouton), peut mener à la somnolence, avant même toute tentative de digestion des loukoums et cornes de gazelle.
— De même, il convient de conduire en douceur, c’est-à-dire aller jusqu’au dessert.
— Dans tous les cas, il est recommandé de respecter une pause entre les repas.
— Un verre, ça va, deux verres, ça va, trois verres… mieux vaut commander une bouteille !
— Et pour éviter l’aquaplaning, buvez du vin !
MÊME CHOSE POUR LES CUISINIERS : http://gretagarbure.com/2014/06/24/ptit-billet-dhumeur-61/
Un p’tit goût de revenez-y ! |
25 janvier 2015 @ 7 h 02 min
[…] http://gretagarbure.com/2014/06/25/ptit-billet-dhumeur-62/ […]