Attention, les livres de cuisine et les cartes de restaurants vont bientôt être censurés !
Certes, le gouvernement a retiré du « Plan gouvernemental de lutte contre la drogue et les conduites addictives 2013-2017 » la motion visant à interdire le droit d’expression des vignerons sur internet et les réseaux sociaux.
Néanmoins, le vin reste dans le collimateur du gouvernement et, selon « Touche pas à mon vigneron », des jurisprudences récentes ont condamné des journaux pour la mise en mots positive du vin.
Or, des journaux aux livres il n’y a qu’un pas !
Et cette volonté de vouloir éradiquer à tout prix tout ce qui peut être entendu et compris comme une « promotion » du vin ne risque-t-elle pas d’aboutir à des décisions ubuesques, comme par exemple la création d’une mesure visant à censurer les cartes de restaurants et les livres de cuisine ?
Oui, un nouveau ministère ne risque-t-il pas d’être créé avec à sa tête un nouveau ministre des « LIVRES IVRES » et des fonctionnaires chargés de passer cette littérature culinaire au crible d’une véritable exégèse pour les expurger de toute référence bachique. Ou vinique, si vous préférez.
Perrette nous serinait sa fable « Adieu veau, vache, cochon, couvée ! »
Eh bien Messieurs et Mesdames les Restaurateurs et les Auteurs de bouquins gourmands, espérons que pour le vin ça ne reste aussi qu’une fable, sinon vous allez pouvoir vous lamenter avec Perrette :
« Adieu daubes et bourguignons,
sauces au vin et sabayons,
pochouses et matelotes,
lapins chasseur et gibelottes,
œufs en meurette
et crêpes Suzette,
marinades
et carbonades,
entrecôtes marchand de vin
et régionaux coqs au vin,
andouillettes à la vigneronne
et tourins à l’ivrogne,
poulets en barbouille
et fricassées de grenouilles,
écrevisses au chablis,
canards étouffés à l’eau-de-vie,
gibiers sauce grand-veneur,
perdrix des vendangeurs,
maquereaux au vin blanc
et fondues au fendant,
huîtres et poulets au champagne,
civets et autres mets de Cocagne,
moules à la marinière,
et secrets des gibecières,
lièvres royalement traités,
fraises au vin, poires pochées,
salmis de palombes et de bécasses,
fromage affinés au marc et j’en passe,
goudales, rincettes et chabrots,
sans oublier tous les vins chauds ! »
Quant aux livres de cuisine au vin, direct au pilon !
Ou, mieux encore, au bûcher !
Un grand barbecue style Fahrenheit 451 !
Stéphane
3 octobre 2013 @ 9 h 03 min
Dans ce cas il faudra aussi penser à censurer l’étiquetage des conserves, car chose encore plus grave des mineurs pourraient devenir « addict » au Coq au vin, aux maquereaux marinés au vin blanc, aux pruneaux à l’Armagnac…. Mon Dieu les dealers sont aussi en GD!
La chronique de Greta Garbure |
29 novembre 2013 @ 7 h 01 min
[…] Et Blandine a renchéri et surenchéri : http://gretagarbure.com/2013/10/03/saynetes-2/ http://gretagarbure.com/2013/10/06/saynetes-3/ […]