Pour que certains soient tondus à la Libération !
— Ceux qui proposent pour les fêtes de fin d’année des « mini burgers gourmands pour les fins gourmets !
3 recettes exclusives : bacon, cheese et rossini.
Et pour les enfants, le menu T’as les crocs est super bon, super pratique : 2 mini cheese burgers, des pommes noisette et un délicieux cookie. »
Souvenons-nous encore une fois que les parents ont toujours le choix d’élever leurs enfants en batterie plutôt que de les éduquer mais qu’il y aura tôt ou tard un prix à payer.
— Ceux qui prônent prohibition, abstinence et assassinat d’une culture vinique pourtant reconnue comme telle dans le monde entier.
— Ceux qui, au nom de leur appartenance au camp des défenseurs de telle ou telle idéologie veulent élever « Le Massacre des Innocents » au rang d’un des Beaux-Arts, y compris dans la gastronomie.
— Ceux qui gagnent leur vie en essayant de la faire perdre aux autres, comme le justement « montré du doigt » Dr Élineau, largement rémunéré sur fonds publics par l’ANPAA (Association Nationale de Prévention en Alcoologie et Addictologie), qui souhaite intensifier la lutte contre la libre parole exercée au sujet du vin, en se réclamant des combats menés contre la pédophilie, la pornographie et les sites néo-nazis.
— Ceux qui, dans un ensemble émouvant, forcément émouvant, découvrent l’invention de l’eau tiède et du fil à couper la margarine allégée, en même temps que les mérites peu évidents du low coast outrancier qui nuit aux santés et aux tissus sociaux de nos villes comme de nos campagnes. C’est-à-dire ceux qui restent aveugles devant les évidentes convergences d’intérêts des grandes surfaces et d’une industrie agro-alimentaire qui outrepassent des législations essoufflées.
— Ceux qui dépensent un argent fou pour remplir leurs chariots de quiches, de pizzas, de hamburgers, de desserts et de sodas hyper sucrés, qui veulent absolument avoir des enfants obèses, comme si c’était encore un signe d’opulence alors que ça devient au contraire la caractéristique révoltante de la pauvreté.
— Les restaurateurs qui détestent le vin, au point de tout faire pour dégoûter leurs clients d’en déguster à table durant leur repas en pratiquant des prix délirants. Il est vrai qu’avec de tels coefficients appliqués aux plats, personne ne rentrerait dans leurs salles à manger, salles à plumer ! Les mêmes qui renâclent devant un vigneron qui a dû augmenter le prix de son vin d’un seul euro le multiplient par cinq ou six quand il a le dos tourné (parfois par dix ou douze pour des bag-in-box bien camouflés).
Et tellement d’autres collabos d’une société de plus en plus irresponsable !
Patrick de Mari