Manger à New York
New York est une tour de Babel et pas seulement parce qu’elle accueille celle des Nations dites Unies… et Chloé, ma fille unique et préférée !
Mais surtout parce que la punition biblique y est abolie.
Le monde, dans sa représentation américaine la plus proche et la plus pacifique, a choisi de s’y exprimer d’une seule voix, dans le respect des accents les plus divers, les plus inattendus, les moins « typically british », et pour cause !
Pour les mêmes raisons, on peut se nourrir avec le meilleur des meilleures gastronomies de l’univers (et aussi le pire des pires : on peut s’y empoisonner efficacement si on le souhaite !).
La Grosse Pomme nous donne à connaître et à aimer toutes les cuisines à un niveau de qualité inaccessible ailleurs : nulle part on a accès à la fois au top des empanadas d’Argentine et du baklava d’Égypte, du chachlyk du Caucase et du poulet yassa de Casamance, du cassoulet toulousain et du curry thaïlandais ou indien, des dim sum de Gangdong et du gravlax de saumon suédois, des yakitori japonais ou du chili con carne du Texas.
Et on y boit sans complexe ni forfanterie des vins de partout avec, il est vrai, plus ou moins de bonheur.
Il ne faut donc pas confondre Babel et Babybel, pas plus que New York et Mc Donald’s.