Le déjeuner des 20 : un repas en deux actes !
Ça s’est passé en juin mais, vous le savez, nous avons pris un peu de repos cet été pour finaliser quelques projets et, qui plus est, j’en ai profité pour me casser le poignet… comme quoi les vacances ne me réussissent guère !
Raison pour laquelle je vous livre le récit de cette expérience originale un peu tard.
À vrai dire, je n’ai pas d’emblée compris le concept qui m’a paru farfelu, mais la démonstration étant inédite, je l’ai trouvée malgré tout séduisante. À vivre une fois, en tout cas !
L’idée maîtresse, c’est donc de fédérer une fois par an 20 maisons de vins et de spiritueux prestigieuses pour un déjeuner de presse annuel convivial agrémenté de quelques « people« , déjeuner dont la particularité est de se dérouler en deux actes, comprenez par-là que la première partie du repas se déroule dans un restaurant et la seconde dans un autre ! Pari audacieux dont j’avais raté l’édition 2013.
Nous voici donc réunis — pour commencer — au restaurant « La cuisine du Royal Monceau » (chef Laurent André) autour d’un champagne Veuve Clicquot brut en magnum et de quelques canapés.
Les people conviés sont François et Narjiss Cluzet, Frédéric Diefenthal, Stéphane Freiss, Nelson et Dominique Montfort et Jean-Michel Wilmotte (architecte de renom).
Une fois tous les retardataires arrivés, nous passons à table pour déguster un « tartare de bar de ligne, citron caviar » très avenant (avec un champagne Veuve Clicquot Grande Dame 2004), puis des « quenelles de brochet et homard, tombée de tétragone, sauce homardine », bonnes quoiqu’un peu décevantes par leur rusticité, accompagnées d’un graves blanc (château de Chantegrive 2012 cuvée Caroline en magnum) que je suis contente de goûter à nouveau car le repas que nous avions fait pour découvrir ce domaine avait quelque peu laissé à désirer, au détriment des vins (si vous voulez savoir pourquoi, c’est ici : http://gretagarbure.com/2014/04/28/dejeuner-de-presse/
Mais l’heure tourne et — c’est la faute aux retardataires, mais on ne dira pas qui c’était — ce genre d’événement requérant une logistique compliquée et rigoureuse, on nous presse de lever le camp pour rejoindre le second établissement, à savoir « La Table du Lancaster » (chef Julien Roucheteau). C’est à quelques encablures seulement mais le déplacement se fait en voitures Renault (partenaire de l’opération) avec chauffeurs.
On prend les mêmes et on ne recommence pas forcément puisque des tables rondes succèdent à des tables dressées en enfilade. Quelques amis demeurent cependant, ainsi que Stéphane Freiss avec qui la rotondité de la table permet une conversation plus intime.
Nous devisons donc autour d’une « bavette de bœuf Black Angus aux échalotes et poivre noir » (servie avec un château Lascombes 2005, second cru classé de Margaux). La viande est bonne, mais nous trouvons de conserve que ce plat correspond plus à un style bistrot qu’au standing du restaurant. Nous apprécions le vin.
Suivent les fromages, une « sélection de chèvre, chaource et brillat-savarin » sur laquelle on nous propose deux côtes de Provence : un château de Berne blanc 2012 et un château de Berne rosé 2013.
Nous terminons comme il se doit par un dessert, un « croustillant de Cazette, chocolat Nyangbo et glace gianduja » dont vous ne verrez pas la photo car je ne l’ai pas pris. En revanche, j’ai bu le cognac Martell Cordon Bleu qui l’escortait, tout comme le cognac XO, servi après le café. Eh oui, on ne se refait pas !
Bon ! Que dire de cette aventure ?
Honnêtement, on s’est bien amusé !
Même si…
Même si renfiler son manteau en milieu de repas, c’est pas marrant…
Même si la demi-heure entre les deux « attablements », ça coupe un peu la digestion…
Même si changer de convives en cours de repas tue un peu la convivialité…
Pour 2015, je suggère plus insolite encore… mais plus confortable : on fait le repas dans un seul lieu mais… à chaque table, on se décale d’une place entre chaque plat, comme lors du dîner du lapin dans Alice au Pays des Merveilles ! Rigolo, non ?
Bénédicte
16 septembre 2014 @ 12 h 58 min
En somme, c’était un déjeuner de presse un peu …pressé!
Bénédicte
PS: Je suis désolée pour votre poignet. Moi, ç’est la cheville. Comme quoi, on ne se méfiera jamais assez des vacances…
gretagarbure
16 septembre 2014 @ 13 h 08 min
Merci pour votre fidélité et désolée pour votre cheville.
Quant à mon poignet, ce n’était pas pendant les vacances, seulement pendant la période.
Cordialement.
Blandine