Dans le monde du « Pata Negra »…
…tout n’est pas (cochon) rose !
(droit de réponse)
En 2013 — JE DIS BIEN 2013 : les 7, 8 et 9 octobre exactement — nous avions passé 3 articles pour faire une petite mise au point au sujet du flou artistique entourant le terme « pata negra » employé abusivement au regard de la DGCCRF (Direction générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression de Fraudes) et pour mettre l’accent sur les dérives de certains commerçants, de bonne foi (car en toute méconnaissance)… ou pas (jouant justement sur la confusion générale pour des raisons… évidentes !).
Pour les relire, c’est là :
http://gretagarbure.com/2013/10/07/appellations-culinaires-3/
http://gretagarbure.com/2013/10/08/reconnaissance-du-ventre-28/
http://gretagarbure.com/2013/10/09/reconnaissance-du-ventre-29/
Comme vous pouvez le constater dans les commentaires, plusieurs professionnels — y compris espagnols — nous ont remercié pour cette « CLARIFICATION » car de nombreux consommateurs ne comprenaient pas les différences de prix pour le moins excessives entre un « vrai » jambon ibérique « pata negra » élevé et nourri dans les règles et un « pata negra »… de fantaisie. Sans même parler des prix de produits bas de gamme indûment « gonflés ».
Ces abus étaient tels en Espagne — « 78% des jambons vendus là-bas ne répondaient pas aux caractéristiques essentielles » — que ce pays a décidé de faire le ménage dans tout ce fatras et de promulguer une réglementation drastique : loi du 10 janvier 2014 ! Les abus ont donc cessé… en Espagne. En France, les très bons professionnels l’ont adoptée aussi, dans l’intérêt de tous ! Encore que tout ne soit pas aussi simple…
Toujours est-il qu’hier une entreprise est venue faire des commentaires sur un ton peu amène et même comminatoire, comme vous pouvez en juger ci-dessous :
Nous aimerions donc répondre à ce monsieur :
1) qu’il occulte délibérément le fait que nos articles sont ANTÉRIEURS à la loi espagnole et en ce sens, ne sont nullement un « faux témoignage » ;
2) que malheureusement, le terme « iberico » génère lui aussi — et toujours — des fraudes ;
3) que nous n’avons de toute façon nullement attaqué les produits d’une socitété en particulier, notre propos étant de mettre le doigt sur la confusion initiée par l’expression « pata negra », raison pour laquelle nous avons cité son logo (parmi d’autres).
Par courtoisie, nous l’avons retiré.
Chacun peut effectivement choisir l’enseigne qui lui plaît pour son commerce : « Au cochon rose », « Au cochon doré », « Au cochon qui rit », « Au cochon grillé », « Au cochon qui louche », « Au cochon unijambiste », « Au cochon qui fume »… et même « Au pata negra » !
Mais notre devoir de journalistes est de conseiller au consommateur d’être — et de rester — vigilant pour ne pas se faire avoir ! Parce que ce ne sont hélas pas les abus qui manquent !
6 décembre 2014 @ 9 h 58 min
Mise au point et clarification nécessaires.
Bien vu Blandine.
6 décembre 2014 @ 11 h 13 min
Un « cochon unijambiste » ce serait un peu dommage; de même qu’on n’imaginerait pas un sanglier sans hure, un coq sans crête ou un mouton sans pieds (auquel cas toutes mes salades préférées en général et ma salade de clapotons en particulier – typiquement lyonnaise) me semblerait bien tristounette.
Tiens je te lance une perche (soleil?) à quand un p’tit topo sur la cuisine lyonnaise, avec les mots du « parler lyonnais » of course!
6 décembre 2014 @ 11 h 14 min
me sembleraient
6 décembre 2014 @ 11 h 28 min
Même pas peur !
N’oublie pas que (Sainte) Blandine est quand même une figure lyonnaise !
D’ailleurs (pour l’anecdote), il y a quelques années de ça, j’avais un berger des Pyrénées que j’avais appelé Bocuse (c’était une année B) et Bocuse avait une chienne yorkshire qu’il avait appelée Blandine !
Et puis, à mes débuts, j’ai bien connu Félix Benoît !
Donc, t’inquiète !
De toute façon, dans le courant de l’hiver, on va passer quelques recettes lyonnaises dans notre rubrique Plats mythiques !
6 décembre 2014 @ 13 h 57 min
Bonjour Madame,
Votre article tombe à point nommé car je m’interrogeais sur une « curiosité charcutière » aperçue à la vitrine du charcutier Vérot, rue Notre-Dame-des-Champs, à savoir le « cacos ». Je n’ai pas osé demander de quoi il s’agissait par peur de passer pour une andouille (!), d’autant que je venais seulement acheter le « plat du week-end » pour mon déjeuner (un gigot de sept heures aux flageolets pour 12 euros, c’est cadeau!). Bref, puisque vous êtes très calée en « couenneries », j’ose vous poser la question…
D’avance, je vous remercie.
Bien cordialement,
Bénédicte