Que font-ils de notre monde ?
Dans un silence poli, sous les ors d’une diplomatie sucrée, le temps égrène ses heures et ses jours alors qu’une partie de notre humanité tombe dans la mer, dans la mort, dans la nuit, dans l’anonymat des humbles.
Les réseaux sociaux bruissent d’indignations et de révoltes à peine contenues, de colères, de réflexions profondes ou instinctives, d’appréciations opposées mais légitimes.
Aujourd’hui, à la rédaction de Greta Garbure nous avons du mal à cacher nos sentiments mêlés et notre malaise face à la situation du monde dont on nous laisse connaître quelques bribes telles des os à ronger sans rien autour.
Alors, nous choisissons de rejoindre nos « amis », connus ou inconnus qui, l’espace d’un instant, décident d’abandonner leurs cupcakes, leurs bouteilles, leurs casseroles, leurs vignes, leurs assiettes, choisissent d’essayer de voir un peu plus loin que leur nombril et de dire à nos gouvernants que c’est maintenant le moment où ils doivent nous entendre et enfin prendre des décisions, ne plus tourner autour du pot.
Nous qui avons l’habitude de tremper nos plumes dans les sauces Grand-Veneur, mornay ou béarnaise, aux côtés de ceux qui jouent leurs vies par moûts et par vins (©), sommeliers, éleveurs, cuisiniers, cavistes, producteurs, artisans, journalistes ou blogueurs, plus ou moins spécialisés dans le superflu et le futile, eh bien nous éprouvons à l’évidence le besoin de déposer nos outils. Nous souhaitons déclencher le signal d’alarme sans attendre quoi que ce soit des prochaines mais si dérisoires échéances électorales, régionales ou présidentielles.
Pardon pour cette digression qui a si peu à voir avec nos propos habituels mais nous n’échappons pas à l’actualité et la danse sur volcans en éruption est un sport désormais au-dessus de nos moyens.
Heureusement, demain est un autre jour et le ton de votre magazine préféré retrouvera toute sa légèreté.
Rere
16 septembre 2015 @ 22 h 55 min
C’est la première fois que je lis une pareille lettre autant confuse pour ne pas dire bête et ça dans tous les sens .ce n est pas notre humanité qui tombe dans la mer mais la leur. Nuance .
gretagarbure
17 septembre 2015 @ 12 h 48 min
Merci, cher anonyme, pour ce fascinant et si instructif commentaire : il y aurait donc plusieurs humanités ! Je ne doute pas un instant que vous vous sentiez issu d’une race supérieure et pourquoi pas élue. Vous avez donc raison : nos mépris ne sont pas solubles dans les mêmes eaux. Au plaisir, sans nuance, de ne plus vous lire.