Organisé par Glénat chez Ledoyen : le dîner des chefs !
Lundi soir, c’était « the place to be » et Greta Garbure faisait partie du sérail !
Les éditions Glénat sont spécialisées dans l’édition de très beaux livres de chefs.
De livres sur les vins et les vignobles aussi.
Entre autres. Car nous vous parlerons bientôt d’un livre sur la morue (pendant la semaine pascale).
C’est la volonté offensive de consigner un patrimoine qui fait de la France LE pays gastronomique par excellence.
Nous n’allons pas tous les énumérer mais vous pouvez retrouver quelques-unes de nos recensions ici ou là :
Bernard et Mathieu Pacaud : http://gretagarbure.com/2012/12/23/nos-mille-feuilles-nos-feuilletages-de-la-semaine-13/
Éric Briffard : http://gretagarbure.com/2012/12/23/nos-mille-feuilles-nos-feuilletages-de-la-semaine-13/
Les vins du Rhône : http://gretagarbure.com/2013/06/27/nos-mille-feuilles-nos-feuilletages-de-la-semaine-22/
Jean-Paul Lacombe : http://gretagarbure.com/2014/04/29/nos-mille-feuilles-nos-feuilletages-de-la-semaine-38/
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Les Éditions Glénat — citons bien-sûr Jacques Glénat mais aussi Isabelle Fortis et Laurence Houlle — organisent donc tous les ans — c’était la 10e édition — un grand dîner des chefs pour rendre hommage à ces cuisiniers hors pair ou brillants artisans dont elles défendent ardemment les performances. Cette année, ça se passait chez Ledoyen et étaient présents Yannick Alléno — of course ! — mais aussi Jean-André Charial, Arkadiusz Zuchmanski, Jacques et Laurent Pourcel, Bernard Mure Ravaud (fromager à Grenoble), Éric Briffard, Denis Fétisson, Nicolas Masse, Jean-Michel Lorain, Rémy Chambard (mon voisin de table), Alain Pégouret, Christophe Aribert, Jean Sulpice, Hamada Noriyuki et Stéphanie Le Quellec.
Mais trêve de mondanités, nous sommes aussi là pour le contenu des assiettes et, après une coupe de champagne Louis Roederer brut premier, il est temps de passer à table, d’autant que le menu est copieux :
Encore un petit mot de Jacques Glénat pendant que le service se met en place…
… et à nos fourchettes !
Vu le nombre de plats, je vous propose de feuilleter mon album photo sans bla-bla.
Juste histoire de vous faire saliver !
Bon, allez, je vous livre quand même mes coups de cœur : la « tarte friande de langoustine au caviar (caviar de Chine Kaviari) » de Yannick Alléno et les « noix de Saint-Jacques et ravioles de cul noir à la truffe, crème de mâche, céleri et lait de pomme » de Jean-Michel Lorain.
Pour accompagner ces plats d’exception, les bouteilles se sont succédées pour des accords étudiés.
Sans trop rentrer dans les détails, j’ai aimé la Petite Arvine Tradition 2013 du Domaine des Muses, un vin suisse (Robert Taramarcaz, en Valais) plein de charme, le superbe Corton-Charlemagne Grand cru 2007 du Domaine Bonneau du Martray qui nourrit déjà rien qu’au nez, et le Sauternes-Barsac Château-Coutet 1989 de toute beauté et de toute bonté !
Enfin — le dernier métro est passé depuis un certain temps déjà ! — terminons par un dernier verre qui s’avère être un joli point d’orgue à la fin de ce repas d’anthologie : une chartreuse ! Nous pourrons même goûter et la jaune et la verte mais, sans barguigner, mon cœur balance vers la verte, inconditionnellement !