Les larmes de l’écrivain
Quel joli nom pour un whisky que « Les larmes de l’écrivain » — writer’s tears* en anglais —, un écrivain dont on imagine les affres et les pleurs — cette extravasation de la sève, comme pour la vigne — devant la page blanche.
Combien d’auteurs ont succombé aux charmes d’un whisky ou d’un whiskey pour stimuler leur imagination ? Imagine-t-on Ernest Hemingway ou Scott Fitzgerald sans une bouteille à portée de main dont ils éclusaient volontiers de chères rasades au fil de leurs mille et une nuits d’angoisse pour mieux écrire au petit matin, tout comme, pendant mille et une nuits peut-être encore plus éprouvantes, Shéhérazade enivra le roi de Perse Shahryar de mots pour ne pas être exécutée à l’aube ?
Nous ne cautionnons évidemment pas cet « outre-boire » qui implique des dérapages, aussi générateurs soient-ils d’œuvres magistrales. Mais nous ne les stigmatisons pas non plus.
Pour écrire « Cochonneries en tous genres », nous n’avons pas eu recours à cet auxiliaire. Mais un verre de bon vin de temps en temps…
Blandine Vié
* Writer’s Tear Cask Strenght est un whiskey blend irlandais élégant, délicat et soyeux.