L’Amourette à Montreuil, c’est toujours aussi bon !
Nous y étions venus entre amis il y a quatre ans en juin et nous avions été particulièrement séduits. Nous y sommes retournés en début de semaine et nous avons été confortés dans notre impression : ce resto-bistrot vaut vraiment le détour.
Sur une ardoise proposant un très beau choix éclectique, nous avons respectivement choisi l’artichaut qui cache en son cœur un œuf poché nappé de sauce gribiche » (pour deux d’entre nous), une vraie trouvaille qui donne une vraie noblesse à ce « plat du pauvre » Épatant ! Quant à moi, comme je l’avais déjà goûté la dernière fois, j’ai opté pour le « tartare d’avocat », très subtilement assaisonné et absolument délicieux, avec des morceaux taillés à la bonne dimension, ni trop petits ni trop gros. Des entrées créatives et gourmandes comme on aimerait en voir plus souvent.
En plat principal mes amis ont continué sur un poisson, une belle pièce de « thon aux petits légumes » sur un lit de légumes de saison, une assiette belle, bien structurée et harmonieuse à laquelle quelques feuilles de coriandre donnaient une pointe d’impertinence. Beau et bon à tel point que j’ai presque regretté de ne pas l’avoir choisi. Mais, l’ancienne Landaise que je suis (j’ai vécu au pays presque dix ans) n’a pas résisté au « Magret de canard aux fruits et petits légumes », servi tranché dans une recette qui renouvelle diablement le répertoire. Car ce chef a véritablement l’art et la manière de revisiter les classiques en leur apportant non seulement modernisme mais aussi une nouvelle expression des saveurs.
Nous avons accompagné ces plats d’un vin de Languedoc « nature », un « Bruma » organic 2019, un Pays d’Oc cépage 100% carignan du domaine du Phénix titrant 13,5° qui s’est révélé une très bonne surprise, conjuguant tempérament (normal pour un carignan) mais aussi souplesse et rondeur, ce qui n’est pas antinomique quand le vin est bien vinifié.
Enfin pour clore ce délicieux repas, mes amis ont choisi le « Café gourmand » tandis que, me désolidarisant décidément d’eux, j’ai préféré la « Tarte au citron meringuée » qui n’a pu que me confirmer que le chef Pascal Dupire excellait autant en pâtisserie qu’en cuisine.
Après un repas aussi réussi, il était donc tout naturel que L’Amourette conserve son rond de serviette Greta Garbure !
L’Amourette
Pascal Dupire
54 rue Robespierre
93100 Montreuil
Métro : Robespierre (ligne 9)
Tél. 01 48 59 99 94 (réservation indispensable)
Ouvert du lundi au vendredi de 8 h 30 à 22 h 30 et le samedi de 9 h30 à minuit.
Fermé le dimanche et au mois d’août.
Site : www.lamourette.fr
Courriel : info@lamourette.fr
Le restaurant se répartit en plusieurs salles (77 places assises à l’intérieur, 80 places assises en terrasses et jardins).
Et en bonus, je vous remets l’article écrit suite à ma précédente expérience, d’autant qu’il vous raconte aussi l’histoire de cette enseigne : https://gretagarbure.com/lamourette-excellent-restaurant-bistrot-a-montreuil-93/