… de mauvaise humeur !
Aujourd’hui, l’exemple que nous offre la nature devrait nous alerter, sans forcément tirer des conclusions définitives à partir de constats locaux. Il ne s’agit pas de remarquer qu’il fait froid en hiver et chaud en été : vignes détruites à 70% en Dordogne, Entre-Deux-Mers sinistrée, 4000 à 5000 hectares touchés dans l’ensemble du Bordelais, 1 vigneron sur 10 atteint à Vouvray, catastrophes à Meursault, Pommard et Volnay, exploitations ravagées en Champagne, à Cahors et dans le Var, etc. etc., pardon pour ceux qui ne sont pas cités.
Lorsque les éléments deviennent hostiles au point de réduire à néant toute possibilité de récolte, voire plusieurs années durant si les bois sont profondément atteints, les vignerons ont le sentiment de jouer avec des règles qui ont été faussées par d’autres, comme le monde agricole dans son ensemble.
Peu préoccupés par les faubourgs sud de notre « village mondial », les phénomènes de type El Niño qui se cantonnaient à la zone pacifique, nous passaient un peu au-dessus des oreilles et du reste. Or, l’accélération des bouleversements climatiques peut inquiéter au moins autant que l’augmentation d’autres agressivités si dommageables à notre bonne santé physique et mentale. Parfois les gens intelligents ont le cœur sec et notre terre nourricière le sein bien tari.
Heureusement, le vin n’est pas tout et Facebook n’est pas la vraie vie. Bien que…
La chronique de Greta Garbure |
1 septembre 2013 @ 7 h 04 min
[…] http://gretagarbure.com/2013/08/05/ptit-billet-dhumeur-25/ […]