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  1. Corinne Paillaud
    22 janvier 2015 @ 18 h 53 min

    Ahhh le rutabaga! Il y a quelques années de ça, je lis un article sur « les légumes oubliés et quelle n’est pas ma stupeur de voir dans cette liste LE RUTABAGA, et là bien sûr je m’insurge, quoi mais comment ça, le rutabaga un légume oublié, mais l’auteur(e) de cet article a du riper de la souris en écrivant ceci, des rutabagas, on en mange tout l’hiver, on en trouve partout, jusque dans la moindre petite épicerie en passant par les supermarchés ou les étals des vendeurs de légumes, enfin bref sur le coup, je me dis, là il y a erreur! Puis quelques temps plus tard, nous rendons visite à notre fille qui vit à Toulouse, nous, nous vivons dans l’Indre. C’est donc en général l’occasion d’apporter quelques produits (souvent du fromage) et de prévoir quelques repas, je lui demande donc si elle a envie que je cuisine quelque chose en particulier et elle me dit « oui, du pot-au-feu ». Pas de problème, est-ce que j’apporte ce qu’il faut? Elle me répond que non, on fera les courses ensemble. Mais c’est là que ça se complique, car chez moi, il n’est point de pot-au-feu sans rutabaga. Or, j’ai bien du me rendre à l’évidence, il est des régions où il est (était?) bel et bien oublié! Après avoir fait moult magasins, nous avons fini par en trouver sur un marché « bio, terroir, producteurs » sur l’étal d’un producteur sous la dénomination de « légumes anciens ». Enfin notre pot-au-feu a été sauvé et les berrichons que nous sommes ont pu se sentir (ahah) solidaires des toulousains spécialistes du cassoulet! Ils restent toujours un peu oubliés puisque mon autre fille qui vit à Aix-en-Provence a rencontré les mêmes difficultés dans sa ville ce mois de janvier. Et j’ai une autre anecdote sur ce légume (décidément). Il se trouve que chez nous, même si c’est bien sous cette appellation qu’on l’achète, on l’appelle « chourave » (enfin peut-être pas les plus jeunes). Il y a une dizaine d’années, un maraîcher bio s’installe à côté de chez moi. La 1ère année, il produit un certain panel de légumes en attendant de voir ce que va être la demande et voilà donc que beaucoup de clients lui demande du chourave. Lui a très envie de satisfaire sa clientèle et produit donc pour l’hiver suivant des chou-raves. Le pauvre s’est donc retrouvé avec toute une production de légumes qu’il a eu bien du mal à écouler. Il faut préciser qu’il vient de la région parisienne et ne maîtrisait pas encore les erreurs de langage des berrichons.
    P.S. vous avez bien du courage si vous êtes allés jusqu’au bout, je crois que je suis un peu trop bavarde! 🙂

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